Tu sais que cette année la météo est un peu caractérielle.
Tu ne sais peut-être pas qu'ici, dans le nord de la Bretagne, il a plu beaucoup plus que de raison pendant presque une année, il y a eu des gelées jusqu'à mi-mai, il a fait froid tout le mois de juin, et soudainement, plus l'ombre d'une goutte d'eau et des températures à faire transpirer les phoques.
Mets-toi à la place de n'importe quel végétal peu entraîné au trail de l'extrême: c'est une année éprouvante.
On sait que la nature regorge de ressources mystérieuses, ainsi toutes les espèces endémiques trouvent le moyen de s'épanouir plus ou moins correctement.
Il en est même qu'on avait jamais vues et qui ont pointé leur museau d'étamines dans les dunes rincées pendant une année.
Les choses ne se passent pas aussi bien pour tout le monde.
Mes copines de l'été, celles pour qui nous avons aménagé une cabine de luxe, souffrent amèrement des ces changements de température que le verre de la serre (non chauffée) ne suffit pas à atténuer. Elles épuisent leurs forces dans ce combat contre nature, et abandonnent nombre de leurs fleurs pour sauver les fruits déjà formés.
Nous ne ferons pas d'indigestion de tomates cette année.