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dimanche 14 juillet 2013

Chronique d'une catastrophe tomatesque

Tu sais que cette année la météo est un peu caractérielle. 
Tu ne sais peut-être pas qu'ici, dans le nord de la Bretagne, il a plu beaucoup plus que de raison pendant presque une année, il y a eu des gelées jusqu'à mi-mai, il a fait froid tout le mois de juin, et soudainement, plus l'ombre d'une goutte d'eau et des températures à faire transpirer les phoques.
Mets-toi à la place de n'importe quel végétal peu entraîné au trail de l'extrême: c'est une année éprouvante. 
On sait que la nature regorge de ressources mystérieuses, ainsi toutes les espèces endémiques trouvent le moyen de s'épanouir plus ou moins correctement. 
Il en est même qu'on avait jamais vues et qui ont pointé leur museau d'étamines dans les dunes rincées pendant une année.


Les choses ne se passent pas aussi bien pour tout le monde. 
Mes copines de l'été, celles pour qui nous avons aménagé une cabine de luxe, souffrent amèrement des ces changements de température que le verre de la serre (non chauffée) ne suffit pas à atténuer. Elles épuisent leurs forces dans ce combat contre nature, et abandonnent nombre de leurs fleurs pour sauver les fruits déjà formés.
Nous ne ferons pas d'indigestion de tomates cette année.





dimanche 7 juillet 2013

Jean-Michel a dit: 27°C à l'ombre et au vent

Il est arrivé, celui qu'on attendait tous, celui auquel plus personne ne croyait, celui qui ne durera peut-être pas, mais qu'importe, il est là.

Et avec lui, les cris des enfants volent de la plage jusqu'ici, les goélands n'en finissent pas de sourire, les échalotes et les oignons demandent grâce,


les fleurs se font belles,





les tomates ne se sentent plus de joie, et je ne te dis pas ce qu'il en est de nos papilles lorsqu'on leur présente ça:







Il en faut peu pour être heureux.

lundi 17 juin 2013

De fleur d'oranger en eau de rose

Tu sais que j'aime mettre la main à la pâte. 
Tu sais que j'aime les goûts d'ailleurs. 
Tu ne te doutais pas que j'aimais les histoires à l'eau de rose. 
Je dis "histoires", je devrais dire "recettes". 
Je dis "eau de rose", je devrais ajouter "eau de fleur d'oranger".
Tu vois ce que j'entends?

Il est des mots qui font saliver, rien qu'à les voir, rien qu'à les entendre. 
Karabige en est un.

Evidemment, là comme ça, je vois bien que ça n'émoustille pas tes papilles.

Attends que je t'explique, ensuite on en reparlera de tes papilles.

Pour une soixantaine de karabiges de la taille d'un pouce, il te faut:
550g de semoule de blé dure très fine (celle de chez Markal qu'on trouve en Biocoop est idéale) / 200g de beurre / 400g de pistaches non salées / 200g de sucre blond / 10cl d'eau de fleur d'oranger / 2cl d'eau de rose
Il te faut aussi prévoir une bonne partie de ton après-midi...
Dans le bol de ton robot, mélange la semoule avec le beurre, 7cl d'eau de fleur d'oranger et 1cl d'eau de rose. Laisse ensuite reposer la pâte pendant 2h au frais.
Profite de de ce temps libre pour décortiquer et hâcher grossièrement tes pistaches. Mélange-les avec le sucre et le reste des eaux de fleurs.
Les 2h sont écoulées, tu peux sortir la pâte du frigo et préchauffer ton four à 180°C. Tu prépares des boules de la taille d'une grosse noix. Tu leur fais prendre alors la forme d'un chinois (je parle de l'ustensile ainsi nommé, bien entendu), dans le creux tu insères de la préparation de pistaches, tu refermes proprement, et tu les roules de façon à en faire de jolis cylindres. Tu enfournes pendant une vingtaine de minutes. 
Surtout, tu laisses bien refroidir avant de goûter. 

Oohooh, je viens de dire de bien laisser refroidir avant de goûter.

Tiens, regarde la mer en attendant.


Les karabiges sont un délice de la cuisine libanaise et se conservent plusieurs semaines (si tu les caches bien) dans une boîte en fer blanc. 

mardi 28 mai 2013

On n'achète pas le soleil

Dans ce monde où tout s'achète au gré de nos envies bien plus que de nos besoins, la météo de ce printemps nous ramène un peu sur Terre. Parce que tu vois, dans la vraie vie, tout ne s'achète pas. Le soleil, même quand tu en meurs d'envie, tu dois l'attendre. Même une miette, même un morceau, même une gouttelette (imagine comme ça doit être simplement beau "une gouttelette de soleil") tu dois attendre. 
Tu peux pleurer, tu peux crier, tu peux supplier, tu n'as qu'à te résigner et attendre. 
Comme d'autres attendent la pluie.Toi, tu attends le soleil. 

Et si par hasard il te fait le plaisir de parer ton jardin de quelques uns de ses rayons, tu t'y installes et tu y puises toutes  les ressources possibles. Tu t'en nourris. 
Le jardin quant à lui l'absorbe jusqu'à n'en plus pouvoir. 
En tendant bien l'oreille, tu entendrais les feuilles se tortiller afin qu'aucune partie n'y échappe, même la plus infime. Tu entendrais les pétales jubiler et les fourmis s'invectiver, parce que chacune la veut sa place au soleil. 
Des explosions de cocons sonneraient à tes oreilles si tu les avais assez fines. Tu serais peut-être même gênée par le crissement des ailes des papillons lorsqu'elles se déplient. 


Hormis le contempler, tu aimes lire au jardin. Tu aimes lire le jardin aussi.
Tu as reçu deux revues qui te ravissent. 4 saisons au jardin, la revue de Terre Vivante que tu achètes régulièrement et dans laquelle tu puises de nombreux conseils, et la revue de Botanic. Cette dernière renvoie évidemment au fil des pages, aux boutiques Botanic. Malgré cela, les sujets traités le sont remarquablement, les entretiens jubilatoires (une rencontre avec Alain Baraton dans ce numéro-ci), et au centre de la revue est glissé un portfolio à faire rêver plus d'un photographe.

dimanche 7 avril 2013

L'horloge en vrac

Je ne sais pas si tu as remarqué, mais cette année on a quelques soucis avec le printemps. 
Il ne sait plus lire l'heure ou il est de mauvais poil, je ne sais pas, mais en tous les cas, il se fait désirer.
Côté humain, mise à part une mauvaise humeur chronique, ce n'est pas (encore) trop dramatique. Côté animaux préhistoriques et autres hibernatus, c'est une autre histoire.
Notre Lulu domestique s'étant endormi aux alentours du 20 septembre de l'année dernière, ne se réveillait pas, or dépassé 6 mois, le sommeil peut lui être fatal.
Il a fallu forcer les choses et le sortir du lit, malgré les 6 à 8 petits degrés du dehors. 
Pour faciliter son retour à la vie, on lui a offert un séjour à Center Parc...





Ses potes et lui se la coulent douce entourés de belles plantes.




mardi 26 mars 2013

Mille sabords

Je ne crois pas t'avoir déjà dit que par ici, on cultive des shii-take. 
C'est ce champignon un peu gluant mais très parfumé, utilisé dans la cuisine asiatique...et léonarde. Par ici on l'appelle aussi lentin de Saint Pol. Il se marie particulièrement bien avec les coquillages et le poisson.

Shii take séchés par nos soins
J'avais du haddock dans le frigo prévu pour une salade. Le temps ne se prête pas franchement à un repas froid , alors j'ai mitonné un risotto au haddock et aux lentins.

Tu fais fondre un oignon rose de Roscoff avec les champignons émincés dans un peu de beurre. Tu déverses 500g de riz par-dessus (je dois prévoir des portions à congeler, d'où la quantité pharaonique, si ce n'est pas ton cas, tu adaptes, hein!). Une fois le riz translucide, tu arroses de 10cl de vin blanc sec. Ensuite tu prépares un litre de lait que tu ajoutes en quatre ou cinq fois. Je t'explique: tu recouvres une première fois de lait et tu remues jusqu'à absorption, ensuite tu renouvelles l'opération. Si tu trouves la cuisson un peu juste tu peux ajouter un peu d'eau. Tu termines par un filet de blanc sec. Tu assaisonnes délicatement.

Tu découpes le haddock en carré très petits, tu éminces du persil, et tu incorpores le tout au riz. Tu mélanges avec sagesse, tu vérifies l'assaisonnement, tu laisses refroidir quelques minutes afin d'exaucer le goût et tu passes à table.

Une gouttelette de citron et quelques feuilles de menthe parfont l'ensemble.



lundi 11 mars 2013

Quand s'invite le vent du nord

On ose à peine sortir de la voiture et s'approcher du bord.


D'ailleurs, le panneau le dit, on n'a pas le droit d'y rester.


Mais on est hypnotisé. Totalement.



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