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mardi 14 janvier 2014

Quand l'amertume devient plaisir

Si chez ton marchand de fruits bio trônent encore quelques oranges amères, ne crains rien, approche-les.
Pèses-en un kilo tout rond. Glisse-les dans ton panier, on va en faire une marmelade qui t'emmènera en voyage. 
La préparation nécessite un peu de temps, alors installe une jolie musique dans tes oreilles et on s'y met.
Oups, j'allais oublier: si tes ongles sont rongés ou tes bouts de doigts écorchés, embauche d'autres mains pour la première étape.

Après avoir oté la fleur, bien lavé et brossé les oranges, tu les épluches au couteau et réserve les belles guirlandes. Dans ta bassine à confiture tu défais l'un après l'autre les quartiers (c'est à ce moment-là que tu te souviens de ta petite coupure de rien du tout au bout de l'index) afin d'en extraire les pépins que tu déposes sur une compresse. Cette opération-là est relativement longue, il y a beaucoup de pépins, heureusement tu dois changer de CD, l'occasion d'une petite pause.

Tu passes les peaux dans ton robot aussi finement que si tu voulais en faire des carottes râpées. Tu déposes les copeaux dans la bassine ainsi que la compresse que tu attaches en un joli sachet renfermant les pépins. Tu recouvres le tout de deux litres d'eau et tu laisses reposer 24 heures.

Après une bonne nuit, tu approches ta bassine du feu et laisses mijoter pendant deux bonnes heures. 
Oui je sais que je n'ai pas parlé de sucre, il n'est pas encore temps.


Le sucre. Maintenant. Deux kilos de canne et blond. Je te rappelle que dans "oranges amères", il y a "amères" alors non, deux kilos ne sont pas de trop.

Tu mélanges et tu amènes à un bouillon frétillant, tu laisses faire de belles bulles pendant un quart d'heure, tu retires le sachet de pépins ( en croisant les doigts pour qu'il ne se soit pas ouvert) ainsi que les quelques grosses membranes qui remontent à la surface, et tu mets en pot.

Ensuite, castagnettes.

mardi 29 octobre 2013

Le signal

Il n'en est qu'un seul. Fiable. Incontestable.
Le jour où Lulu règle son réveil sur mars et tire la couverture à lui, le jardin comprend qu'il doit se préparer à affronter la première tempête de l'hiver.
Le temps de ranger les dernières récoltes,


de saluer les belles demoiselles,

































de s'atteler à un dernier nettoyage,


et y a plus qu'à se pelotonner au coin du feu en attendant le retour des beaux jours... 


Sauf qu'on peut aussi prévoir de jolies choses pendant l'automne et l'hiver, et se préparer de belles surprises pour le printemps. Bien dispersés aux quatres coins du Jardin du Vent on verra ce que nous réserve cette attention tulipesque de nos copains de chez Botanic.
Je sais que ça t'énerve un peu ces petites pages de réclame, mais il faut bien qu'ils soient remercier...ils m'offrent des fleurs quand même!!!


Ps: Tu notes bien que Lulu c'est le plus fort du monde, hein!

jeudi 19 septembre 2013

Une longueur d'avance

L'été tire à sa fin. Les tomates et les courgettes et les aubergines sont en pleine maturité. Les poivrons sont en fait des piments (merci les plants mélangés chez le producteur de plants maraîchers), les oignons sont bien roses, et il reste quelques pois chiches de l'année dernière.

On se concocte une énorme gamelle de ratatouille et on prépare des conserves pour cet hiver. C'est bon c'est joli et c'est tellement revigorant de tirer sur le caoutchouc d'un bocal un soir d'hiver et de renifler les senteurs de l'été envahissant la cuisine.

T'as jamais fait? 
C'est facile. Tu fais revenir à l'huile d'olive les légumes les uns après les autres dans une sauteuse (oignons, aubergines, poivrons, courgettes, tomates, gousses d’ail entières), tu les mélanges dans une grosse gamelle avec quelques belles branches de thym.
Tu laves bien tes bocaux, tu les remplis de légumes jusqu'à 2 cm du bord. Tu jettes quelques pois chiches secs dans chaque bocal (en gonflant ils absorberont le trop plein d'eau rejetés par les légumes pendant la stérilisation). Tu recouvres d'eau salée.
Tu fais bouillir les joints, tu fermes les bocaux et tu stérilises pendant 1h30 à 100°C.

mardi 20 août 2013

Secret de fabrication

C'est ici. C'est ici qu'on fabrique le vent.
Mais c'est ici aussi qu'on fait pousser le soleil.





Pour bien réussir ton soleil, il faut de la patience et un peu de chance. Tout commence à l'automne, tu mets bien de côté tes épluchures et tes graines de soleil. Tu les jettes au compost en leur souhaitant un bon hiver. Tu penses à elles de temps à autre, mais pas trop non plus. Vers la fin de l'hiver, ton compost trépigne d'impatience à l'idée d'être étalé en divers endroits du potager. Tu accèdes à son rêve le plus cher en l'enfouissant au pied des asperges.
D'une façon désinvolte, tu chantonnes "sous le soleil exactement", histoire de rappeler à tes petites graines ce que tu attends d'elles.
Les mois qui suivent, tu complimentes les asperges en ignorant ostensiblement ce soleil qui ne daigne pas pointer son nez. Tu sais qu'il ne s'en fera que plus beau, afin que tu te te surpasses  d'éloges à son encontre...quand enfin il se montrera.
Au début de l'été, le voilà enfin. 
"pas à côté, pas n'importe où"

Au premier abord, il s'agit bien entendu d'une pousse verte qui ressemble à s'y méprendre à n'importe quelle pousse de cucurbitacée. Mais au fil des jours tu ne peux plus le cacher. 
Tout le monde voit bien que c'est le soleil qui pousse dans ton jardin. 

jeudi 15 août 2013

Au gré des envies


Une envie de légumes.
Une envie de légumes pas cuisinés comme d'ordinaire.
Une envie de légumes croquante autour et moelleuse dedans.


Nez au vent dans le potager tu cueilles ce que tu trouves.
Ici: une petite courgette, deux aubergines, deux mini-carottes et un oignon.


Tu râpes finement le tout, tu sales et poivres. 
Tu peux ajouter du gingembre ou un curry. 
Tu as l'opportunité d'assaisonner à ta convenance. 
Selon tes envies ou tes préférences.


Dans un saladier, tu bats un oeuf. Tu l'incorpores aux légumes. 
Tu ouvres ton bocal de flocons de céréales et tu en verses une bonne portion sur le mélange, de façon à obtenir une consistance qui te permette de confectionner de belles boulettes. 


Tu les roules alors dans de la semoule fine de blé dur. 


Tu fais chauffer une larme d'huile d'olive dans ta casserole préférée. 
Tu déposes délicatement les boulettes. 
Tu les écoutes crépiter. 
Tu surveilles que le dessous ne brûle pas. 
Tu les retournes tout aussi délicatement que tu les as déposées. 


Si tu penses qu'elles sont assez cuites, tu n'as plus qu'à presser un filet de citron sur le dessus, un tout petit filet, faut pas cacher le goût des légumes, et tu croques.


Ça craque autour et c'est moelleux dedans, je te l'avais dit.


Si tu as suffisamment de patience pour dépiauter un tourteau sans en dévorer la chair au fur et à mesure, tu peux en ajouter à la base de légumes. 


Tu ne le regretteras pas.



lundi 22 juillet 2013

L'autre bout du monde

Je me suis réveillée au milieu de la savane.
Il s'est passé un truc. J'ai ouvert les yeux et j'ai vu ça:


au réveil, sans lunettes je ne vois pas très bien; je ne me suis donc pas posée trop de questions et suis partie à la recherche de mes yeux de secours. Quelques heures plus tard (j'égare souvent les bêtes), chaussée de verres correcteurs, j'ai vu ça:




Pas de doute possible, j'ai été transportée bien loin de ces côtes ventées et pluvieuses du Finistère nord.
Tout est poussière, les feuilles se ratatinent, les arbres se meurent, les papillons ont la gorge sèche, ça craque sous les pieds...là où tout était mousse et douceur, ce ne sont plus que brindilles cassantes et piquantes.



Tu ne me crois pas?
Tu as tort, j'ai même vu un lion...
Alors?

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