Le jardin est libre comme l'air. Il accueille et grouille, pour un temps encore. Pour toujours se dit-on à l'oreille. Pour un temps. Les oiseaux y sont libres, et goûtent le bonheur de se poser sur la cage. La vérité ironise : la cage est la parade aux pies qui ne laissaient jusque là aucune chance aux petits d’accéder à la nourriture en hiver. Désormais mésanges roitelets et autres jolies plumes sont protégés par la cage dans laquelle ils entrent en passant à travers les barreaux. Et les pies trépignent, se lassent et vont chercher pitance ailleurs.
Les potagers se dessinent au gré de leur imagination. La vie d'ici, quoi.