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dimanche 16 décembre 2012

Ça sent l'sapin


Il arrive avec ses gros sabots,


Il te fait le coup tous les ans, et il est rare que tu tombes dedans,


Mais cette fois, t'as envie d'y croire un peu


vendredi 9 novembre 2012

Offrir la mer à la terre

De tout temps, le cultivateur de bord de mer a amendé sa terre avec cet or-là:













Tu n'imagines même pas le bonheur d'aller une ou deux fois l'an ramasser une belle remorquée de cet amas d'algues, issues d'une diversité  d'espèces impressionnante (la plus importante du monde ici).
Les couleurs, les odeurs, les textures, les formes. Un monde en soi.

























Au Jardin du Vent, on les étale directement sur certaines parcelles (une année sur deux), qui ne recevront qu'elles. On en mélange au compost pour le reste. Et on inverse, l'année suivante.


Ce printemps tu te souviens peut-être qu'on avait mis en place une vingtaine de griffes d'asperges. Bien installées, on les a laissées se reposer jusqu'à cette semaine. Il a fallu nettoyer les buttes, les ouvrir et les remplir de compost et de goémon fraîchement récolté. Nous avons ensuite tout refermé, formé de nouvelles buttes, et qui sait le printemps prochain nous verra peut-être grignoter quelques turions?








samedi 3 novembre 2012

Eclats de ciel

Il est des journées particulièrement ...époustoufrissonnantes en bord de mer. 
Elles commencent comme ça, 




Et puis tu vois plein d'arcs-en-ciel, tu t'émerveilles, mais tu ne te méfies pas.



Soudain entre deux rayons de soleil, le ciel éclate en mille morceaux,





Fort heureusement le Jardin du Vent ne déplore que quelques dentelles dans le feuillage des hortensias...

mardi 2 octobre 2012

Falafel en vue

Je ne sais pas si tu te souviens que cette année j'avais semé des pois chiches.
Chiches ils le sont si on parle de rendement. 
Pas chiches, ils le sont aussi quand on s'attache au temps nécessaire à les écosser.
Un méli-mélo de tiges, de feuilles et de cosses.
Et un pois par cosse. 
Un seul. 
Pas même de jumeaux.



Si au jardin tu aimes la diversité plus que la quantité, si tu aimes goûter à tout même une seule fois par saison, si tu trouves un volontaire pour déshabiller ces petits trésors, alors vas-y, sème au printemps!


Les temps d'automne étant annoncés, nous avons arrachés les pieds et tout récolté d'un coup. On se retrouve alors avec un bol de pois secs et un bol de pois verts. 
Juste ce qu'il faut pour en manger maintenant et se souvenir de l'été en accommodant les secs cet hiver.

dimanche 23 septembre 2012

Tombé du ciel

Enfin il pleut. Tu pourrais imaginer que cette phrase ne fait pas partie de l'idiolecte du Breton moyen, et pourtant, sache que depuis la mi-juillet, la côte nord du Finistère n'avait pas vu l'ombre d'une goutte. Bon il y a bien eu quelques petits crachins début septembre, de la grisaille du vent et une ou deux averses le 15 août, mais pas de quoi abreuver un chameau ni un artichaut. Etant donné qu'on rencontre plus d'artichauts que de chameaux par ici, dis-toi bien qu'il a même fallu les arroser. Que depuis l'année dernière tous les agriculteurs ou presque, ont installé des bassins de rétention afin d'y pomper leur besoin en arrosage.
Ce soulagement n'a qu'un temps, d'ici demain soupirs et ronchonnades se feront entendre...


mercredi 22 août 2012

Johnnies

Il faut que je te dise qu'ici, les gens vivent de la terre et de la mer. Ou l'une ou l'autre, ou les deux. 
Avant, y en a même qui prenaient la mer pour aller plus loin vendre ce que la terre leur donnait. Ils partaient de Roscoff direction l'autre côté de la Manche. Les Johnnies qu'on les appelait. Ils emmenaient leur trésor rose et sucré par delà les flots. 
Aujourd'hui encore, ils sont quelques uns à perpétuer la tradition en sillonnant à vélo les chemins britanniques afin de vendre leurs tresses d'oignons rosés. 


Ces oignons-là, ils se cuisinent, ils se compotent, ils se mijotent, ils se caramélisent. Tu en fais des tartes à te damner.
Comme ça: tu prends quatre ou cinq beaux spécimens, tu les épluches, dans le bon sens, sinon tu pleures. Je t'explique, tu attrapes la bête tu la poses devant toi racine à gauche et tige à droite, ou inversement. Mais -c'est là l'important- sans te tromper, tu tranches net la racine en premier. Ensuite tu tires délicatement la peau et à la fin seulement tu tranches la tige. De cette façon tu ne pleureras pas.
Tu les coupes en deux et les éminces finement. Tu trouves une casserole que tu aimes afin de les faire mijoter doucement avec un filet d'huile d'olive. Tu remues de temps en temps. Lorsqu'ils sont bien tendres, tu sales et poivres. Dans un bol tu bats un oeuf avec 10 cl de lait et de la noix de muscade râpée. Tu mélanges ça aux oignons, tu verses le tout sur une pâte brisée (ou feuilletée si tu préfères), tu glisses au four (190° pendant 50 mn) et c'est quand tu as une part dans ton assiette et que tu goûtes que tu pleures. Seulement là.



dimanche 19 août 2012

Potager ami

Celui dont on ne s'occupe pas assez cette année, celui qu'on visite chaque jour avec amour, celui qu'on est désolé de ne pas pouvoir bichonner comme il faut, celui qu'on dévore des yeux, celui que parfois même on oublie d'arroser.
Celui-là a compris que cette année il devait se débrouiller seul, et il se décarcasse pour nous nourrir chaque jour.


jeudi 2 août 2012

Petit noyau devenu grand...

Je sais bien qu'il ne faut pas vendre la peau de l'abricot avant de l'avoir mangé, mais quand même...







































D'accord il n'y a plus que trois rescapés, mais quand on sait que c'est un noyau jeté là il y a quelques années qui nous offre ça aujourd'hui, on ne peut qu'être content. 
Et je te dis que même s'ils ne mûrissent pas complètement (on est dans le nord de la Bretagne quand même), on les mangera. Même en fermant les yeux s'ils sont trop acides, même s'il faut ouvrir grand la bouche après et serrer les doigts, on les goûtera. 
Parce que se sont NOS abricots. Parce que c'est une année particulière aussi, où l'on souhaite que tout arrive bien.

lundi 30 juillet 2012

Pas chiche

Cette année, entre autres choses, j'ai eu envie de semer des pois chiches. L'expérience s'avère concluante pour l'instant. Je ne sais pas s'ils arriveront à  maturité, mais cela m'importe peu, ils sont jolis et c'est déjà pas mal.

























Quelques épinards-fraises s'étaient semés spontanément l'été dernier et ils ont eu la belle idée de se mêler à la forêt de pois chiches. Juste pour la couleur. 



























Si tu préfères le bleu... je te présente ma première fleur de chicorée. Je n'en suis pas peu fière, je croyais que je l'avais perdue ou que j'avais mal semé les graines que j'avais reçues de la Cabane de Tellus. Et voilà qu'en cette fin juillet, comme un cadeau elle s'offre à nous. Il en faut peu pour égayer une journée.




dimanche 22 juillet 2012

Rose et blanc

Cet hiver ma gentille voisine m'a donné son déshydrateur à condition que je la laisse l'utiliser si elle en a besoin. Bon deal.


Ce printemps j'ai semé de jolies betteraves.


Cet été (cette semaine donc) je les ai récoltées et j'ai essayé ce nouvel outil qui me tentait tant.


Un passage à la mandoline, de belles rondelles, un coup de pinceau d'huile d'olive, quelques grains de sel, six heures de séchage et le tour est joué.




samedi 14 juillet 2012

Maï pen raï *

C'est décidé, on cède à tous nos caprices et on ne laisse filer aucun petit bonheur.

























On contemple le jardin plus qu'on ne s'en occupe, on lui fait confiance, il se débrouille bien tout seul, et pendant ce temps-là on ose quelques douceurs...

Une tarte au chocolat détentrice d'un secret au beurre salé. 

Tu t'atèles à une pâte sablée, rapide (225g de farine, 100g de sucre blond, 130g de beurre salé et un jaune d'oeuf). Une fois pétrie, tu l'emballes dans un film alimentaire et tu la laisses reposer une heure au frais. Tu en profites pour partir à la chasse aux papillons. A ton retour, tu préchauffes ton four à 180°. Tu étales ta pâte et l'enfournes pour 6 minutes. Pendant ce temps tu fais chauffer 20 cl de crème liquide dans laquelle tu laisseras fondre 200g de chocolat à cuire. Dans un bol tu bats un oeuf avec 10 cl de lait. Tu fais se rencontrer les deux mixtures. Tu touilles. Les six minutes sont écoulées, tu sors ton fond de tarte, tu le couvres d'une bonne couche de caramel au beurre salé et tu laisses un peu refroidir avant de verser par-dessus la préparation chocolatée. Tu remets le tout au four pour une vingtaine de minutes. Tu réserveras au frais avant de goûter et de m'en donner des nouvelles.

Le magique de l'histoire c'est que tu peux  augmenter les doses de la partie chocolatée, en emplir des ramequins, les enfourner aussi et obtenir de délicieuses crèmes au chocolat.











* si tu veux savoir, viens par-là, chez ma copine.

vendredi 6 juillet 2012

Marcher sur la tête

Tu sais, en ce moment, depuis un bon moment même, et heureusement, y en a qui se sont rendus compte qu'il était peut-être temps de faire attention à notre belle planète. 
Globalement chacun y met un peu du sien, celui qui peut se met à cultiver son petit jardin, voire quelques potées sur un balcon, et y en a même qui ont osé installer de vrais potagers, beaux grands et tout, le long de leur trottoir en ville (des inconscients, en fait, tu vas comprendre...).
Trop chouette non?

Ben non pas si chouette pour les élus d'une municipalité du Québec qui viennent de décider d'interdire les potagers devant les maisons. Bah oui c'est tellement plus joli, une allée de macadam, un muret en béton et un beau 4X4 garé là, tout luisant et ronronnant.
Ce n'est même pas une blague, tout est là, au potager urbain (des inconscients comme on aime). Tu peux aller voir ce joli blog, tout y est expliqué et tu peux signer une pétition pour dire combien tu trouves cette idée extraordinaire (sans conteste au top ten des trop bonnes idées d'une municipalité), si tu veux.


lundi 25 juin 2012

Réclame (que même si ça t'énerve tu devrais lire parce que je trouve que j'ai bien travaillé)

Tu te souviens, tu avais presque décidé de ne plus me parler quand je t'avais annoncé un petit pacte avec une jardinerie. Tu t'étais un peu emporté(e), alors que je t'avais dit que je n'en parlerais pas trop et que je resterais objective. Bon aujourd'hui j'y reviens un petit instant, parce que figure-toi que j'ai encore eu droit à un cadeau. Et un vrai puisque j'ai pu faire mon choix toute seule comme une grande.
J'en ai profité pour choisir des trucs que je n'achète jamais et que je bidouille moi-même, parce que je les trouve trop chers en général.

Sont donc arrivés gratos dans ma boîte: 
 *des mètres de bande de glu pour empêcher les fourmis de partir en villégiature dans mes pommiers (oui oui deux petits pommiers tous gentils qui ne demandent qu'à s'épanouir sans pucerons ni éleveuses). Cela remplacera avantageusement je pense, les attrape-mouche que j'entortillais autour des troncs, et de mes doigts sinon c'est pas drôle
 *une boîte de pièges jaunes (ne pas confondre avec les pièces jaunes) englués (je deviens accro) à suspendre pour essayer de venir à bout des trips et des aleurodes qui colonisent la serre (là, mon bidouillage consistait à renforcer les plants avec différents purins, mais au chaud sous les carreaux ce n'était pas forcément idéal)
 *une boîte de mastic à cicatriser, parce que je n'en avais plus
 *et un petit bémol, je me suis faite avoir par une photo de la boutique en ligne qui présentait des pièges jaunes englués (encore!!!) anti-pucerons. Je trouvais ça étrange, mais je me suis dit qu'il fallait tenter. En fait il s'agissait d'un pulvérisateur contenant un mélange anti-pucerons... Aïe aïe aïe me suis-je dit, qu'est-ce c'est que ce truc pourri???
Avant de le remettre dans le carton pour le renvoyer, j'en ai lu la composition. Ouf du savon noir et de l'huile de colza. Pas si mal finalement d'autant que mon propre pulvérisateur à savon noir commence à se faire vieillot.

Bon tu peux revenir des toilettes, la réclame est finie.


mercredi 20 juin 2012

The crumble (qui déchire tout)









Faut reconnaître que ces temps-ci, tout est assez pourri dans l'coin. Pour faire la nique à cette pourritude ambiante, tu prends un joli plat vert offert par quelqu'une qui t'es chère.
Tu attrapes une belle poignée de cerises, quelques abricots, une pomme, deux ou trois cuillers de poires confites qu'il te reste. Tu tapisses ton joli plat vert de tous ces fruits soigneusement lavés et coupés (sauf les cerises, hein tu les laisses entières, comme ça elles exploseront dans les bouches quand ce sera cuit.)






















Ensuite tu mélanges des amandes en poudre, des restants de sablés ou de galettes ou de petits beurres, tu pèses ta mixture et tu y ajoutes la moitié du poids en sucre, et la moitié en beurre. Tu écrabouilles du bout des doigts. Tu recouvres les fruits, tu enfournes dans un four préchauffé à 210°. Tu laisses dorer un quart d'heure, avant de diminuer la température à 150° pour une demie heure de cuisson.

Enfin tu oublies tes soucis, un peu, et tu te délectes des cerises qui explosent.

(Je t'avais dit de les laisser entières, pour l'explosion...)

























Pendant ce temps-là au jardin on rêve orange.

samedi 16 juin 2012

Horizontal

Quand le vent s'y met, le jardin devient horizontal.
Tu regardes par la fenêtre et tu constates que ton jardin vit sous un nouvel angle. Il est horizontal. Les branches, les feuilles, les hautes herbes et le linge pendu suivent ce souffle éhonté jusqu'à se retrouver à l'horizontal.
A bien y regarder tu comprends pourquoi il y a tant de palmiers en Bretagne. Ils se laissent traverser par le vent, sans broncher, eux.

Ne reste qu'une chose à faire: cueillir les pivoines pour éviter que demain elles ne soient que des déchets de pivoines.


samedi 9 juin 2012

L'apaisement


Pendant qu'on digère le crabe, pendant que le processus est lancé, pendant que la vie suit son cours, pendant que les fleurs, pendant que les chats, pendant que la nature...
Le jardin nous apaise, sa sérénité nous enveloppe.



vendredi 25 mai 2012

Au vent mauvais

Un vent de tourmente souffle ici. Un vent qu'on n'aurait pas voulu, un vent contre lequel il va falloir batailler rudement. 
Le potager et les fleurs poussent encore, leur goût a un peu changé, mais comme on croit fort aux papillons et aux coccinelles on est sûr qu'on repoussera ce vent mauvais hors de nos terres. 
A demain.

samedi 5 mai 2012

Entre les gouttes...

...le jardin te tend les bras



































































Les petits pois nourrissent les chenilles avant que notre tour arrive, 


les copines se parent discrètement,


et les visiteurs sont à l'heure.


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