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lundi 29 août 2011

L'inconnue de la dune

Notre cadeau de la nature fleurit en ce moment...depuis six ans on préserve notre bout de dune, on la bichonne, on la dévisage, on l'inspecte, on la caresse, on l'écoute, et voilà ce qu'elle nous offre en cette fin d'été:  une belle inconnue s'ajoute à la quantité d'espèces dont elle se revêt.















































Même jour en fin d'après-midi: je viens de l'identifier, la belle. 
Il s'agit d'une orchidée rare et protégée (j'suis trop fière de la voir, ou plutôt de LES voir, car elles sont six à ce jour, pointer leur museau chez moi), qui porte le joli nom de spiranthes aestivalis. Je vais les chouchouter celles-ci,  que ne leur prenne pas l'envie de déménager.

mercredi 24 août 2011

Des cranberries dans ma semoule
















Aujourd'hui on dirait l'automne, le soleil qui perce est encore chaud, mais le fond de l'air est piquant...mmmh ça sent bon les premiers potimarrons et autres délices des mois à venir.

Ces impressions-là donnent envie de douceur à manger à la cuiller bien à l'abri du vent en souhaitant bon voyage aux hirondelles. 
Alors j'ai fait de la semoule au lait, et à la place des raisins secs, j'ai jeté des cranberries dans le lait.
Parce qu'on aime bien les cranberries, parce qu'on se dit qu'on va peut-être en installer un plant quelque part au jardin, parce que je pense que ce sera bien meilleur que les raisins, dans la semoule.

Alors, j'ai fait bouillir un litre de lait avec une belle gousse de vanille fendue, j'ai ajouté 70 grammes de semoule fine de blé dur et 60 grammes de sucre. 
Il faut remuer délicatement en faisant des ronds, des 8, dans un sens, dans l'autre, pour que ça prenne le temps d'épaissir sans attacher.
Quand la texture est proche de la perfection, on jette une poignée de cranberries, et on remue encore.
Entre six et huit pots à yaourts suffisent à accueillir ce petit délice, qui se mange tiède ou bien frais après une escale au réfrigérateur.


lundi 22 août 2011

Drôles d'oiseaux

La fin du mois d'août réserve de jolies surprises au jardin. Des agapanthes cheveux au vent, et des arums qui s’apprêtent pour les migrations prochaines, dirait-on.


Je les surveille de près, et dès que j'aperçois la moindre plume, je te préviens. S'ils prennent leur envol, j'espère au moins qu'ils retrouveront leur nid au printemps prochain...

dimanche 14 août 2011

Coefficient 89, basse mer à 13h46
























S'il  y a bien une chose que l'on vénère ici, c'est la pêche à pieds. Qu'il pleuve (mais c'est rare), qu'il vente (ça arrive) on y va, si le coefficient le permet.
Une petite explication simple pour celles et ceux qui ne savent pas trop comment ça marche, les marées. 
La mer met toujours grosso modo 6 heures pour monter, 6 heures pour descendre et elle stagne une quinzaine de minutes entre chaque flux et reflux. La semaine qui suit la pleine lune, le coefficient de marée diminue: elle part de moins en moins loin et monte de moins en moins haut (donc de moins en moins vite, puisqu'elle met le même temps pour un parcours plus court), la semaine suivante, c'est l'inverse, de plus en plus loin et de plus en plus haut. Et à nouveau le cycle s'inverse, de semaine en semaine.
Les horaires se décalent environ d'une heure par jour (du fait du quart d'heure plat), et on passe de mortes eaux (petits coefficients) en vives eaux (gros coefficients) au rythme de la lune.
Il y a pas mal de détails si vous cliquez sur l'horloge à marées tout en bas du blog.

Donc dès que le coefficient est suffisamment élevé pour pouvoir grattouiller dans le sable, les flaques, les cailloux, ou les algues, on prend notre attirail et on y va. On chasse le bigorneau, la coque, l'ormeau quand on a le droit, l'étrille, le tourteau si l'on est chanceux, la crevette, la galathée, la palourde...

Mais ATTENTION: les calibres sont très précis et il faut les respecter sous peine de voir la ressource disparaître. La quantité est légiférée aussi, en particulier pour les ormeaux. Et puis surtout, il faut bien remettre en place chaque caillou que l'on retourne, la vie grouille dessous et la lumière lui est fatale.

Cet après-midi, nous étions aux palourdes, et voici une petites recettes si vous avez l'occasion d'en croiser...

Palourdes à la tomates et aux lardons:
Bien faire dégorger les palourdes dans de l'eau salée.
Préparer une sauce tomate avec trois tomates, de l'huile d'olive du sel et du poivre, réserver.
Dans une grosse gamelle, faire s'ouvrir les palourdes à feu vif, avec un verre d'eau et un verre de vin blanc, ajouter deux gousses d'aïl hachées menu et les herbes aromatiques que vous aimez (j'ai cueilli aujourd'hui, de la ciboulette, du persil plat, de l'aneth et du basilic) finement coupées aussi.
Installer la table dehors au soleil.
Incorporer un paquet de lardons aux palourdes ouvertes et la sauce tomate. Couvrir et laisser chauffer un petite dizaine de minutes. vérifier la cuisson des bestioles, glisser 4 cuillers de crème liquide, touiller.
Porter la gamelle sur la table, s'asseoir, soulever le couvercle...

mardi 9 août 2011

Chacun son boulot

Ça fait déjà quelques années que nous hébergeons dans une partie de notre (très vieille) haie de grisélinias  ce que nous avons identifié comme étant une espèce de cochenilles. Si je fais erreur, merci de me le signaler.
Je vous les présente, comme elles sont plutôt nombreuses, nous ne leur avons pas donné de petit nom à chacune, nous les appelons très originalement: les cochenilles.
Etant donné que les traitements chimiques ne sont pas DU TOUT notre tasse de thé, étant donné que le mélange savon noir + huile de colza ne s'était pas avéré efficace la première année (été 2004), étant donné que cette petite colonie ne s'étalait pas plus que ça, nous avons laissé la nature se débrouiller.

Et voilà que dès 2005, de nouveaux invités, je devrais dire de NOUVELLES invitées se présentent...pour boulotter les premières. Monde cruel.
Au début, ah horreur, des coccinelles asiatiques!!
Et à bien y regarder, ce sont juste d'inoffensives chilocorus  rénipustulatus ("inoffensives, pas pour tout le monde", parole de cochenille en colère)


A suivre les différents stades de  fabrication d'une coccinelle (désolée je n'ai pas trouvé de larves avant qu'elles ne fassent leur cocon. Appelle-t-on cette usine à coccinelle un cocon, d'ailleurs??)

Et maintenant chut, laissons l'artiste Nature faire son travail...


mardi 2 août 2011

Se laisser déborder par l'été

Emprunté à l'Huître Rieuse, Locronan

































Ce n'est pas seulement que je sois esclave de mon jardin, ce n'est pas seulement que je passe du temps à faire des conserves et des confitures, c'est juste l'été et son temps insaisissable









































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