Je me lance...

Ici, on jardine avec la lune et au gré du vent. Voilà huit ans qu'on transforme ce qui était une friche et un morceau de dune, en quelque chose de sauvage et très maîtrisé à la fois.

Nous avons décidé de jardiner totalement naturellement en laissant la faune et la flore locales trouver leur place. Contrairement aux idées reçues cela demande beaucoup de vigilance et une attention régulière. Il faut savoir déplacer les inopportuns et inviter ceux et celles dont on a besoin.

Voici de jolis rayons de soleil, et les premiers bulbes pointent leur nez, les premières chenilles ne vont pas tarder, et notre plus gros dilemme aussi!! Comment faire la part des choses entre protéger le potager et espérer voir voleter de merveilleux papillons d'ici début mars?...

Chez nous on déplace les chenilles (sauf la piéride du chou avec laquelle il est vrai on ne fait pas beaucoup de sentiments, parce qu'elle pullule), et on essaie ensuite d'attirer les papillons afin qu'ils pondent sur des plants que nous-même n'avions pas l'intention de boulotter.

Nous sommes aussi de grands chasseurs de coccinelles et de gros scarabées noirs aux besoins desquels nous subvenons dès lors qu'ils acceptent de s'installer dans notre univers.