Autant d'années à l'admirer, la caresser, la renifler, la cueillir en bouquets, la sécher, sans jamais la goûter...Comment ai-je pu me passer de cette subtilité aromatique aussi longtemps ?
Tout est réparé, j'ai mitonné ma première confiture d'abricots à la lavande, un parfum à tomber pendant la cuisson, et une saveur incomparable.
Tu choisis ta recette préférée de confiture (ici : 550g de sucre de canne blond pour un kilo de fruits dénoyautés - pas ceux du jardin, ils manquent de maturité), tu emballes soigneusement un bouquet de fleurs de lavande dans un sachet de mousseline (une compresse), tu noues avec une ficelle suffisamment longue pour pouvoir l'accrocher hors de ta gamelle et tu laisses infuser pendant la cuisson. Tu emplis tes narines de ce doux parfum. Avant la mise en pot tu presses le sachet de lavande.
Et tu m'en diras des nouvelles.
Ah! J'avais émietter la lavande dans la confiture, et cela m'avait bien moins plu que la saveur du romarin. Mais ton truc de l'infusion est bien plus subtile!
RépondreSupprimerEn tous les cas c'est absolument délicieux !
SupprimerOui tu as trouvé la bonne façon, je n'ai jamais essayé ainsi
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